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cure de vanves - Page 2

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    UNE MESSE MARONITE POUR LES CHRETIENS D’ORIENT

    Une messe selon le rite de l’Elise Antochienne Syriaque Maronite a été célébrée en fin d’après-midi vendredi dernier dans l’église Saint Remy en présence de nombreux vanvéens et quelques élus. Elle était présidée par Mgr Maroun-Nasser Gemayel Evêque de la nouvelle éparchie en France, qui a expliqué avec beaucoup de pédagogie et de bonhommie  - « vous n’êtes pas trop perdu ! Vous êtes en orient avec nous, ce soir » - les rites de cette église d’orient qui dépend de l’église d’Antioche : « ce n’est pas très différents, mais il y a  beaucoup de phrases, de chants,  dans une langue siriaque, langue aranéenne possédant son propre alphabet  qui est la plus proche de celle que le Christ parlait. Vous allez goûter cette différence entre un rite latin très intérieur et le notre où l’on, chante plus ». Les participants n’ont pas vu ce temps de prière passer pour « des chrétiens qui souffrent,  sont martyrisés sans cause » a-t-il expliqué : « Il faut nous aider à rester en Orient. Il faut arrêter la guerre. Avec des armes que l’Occident leur fournit. Il y a beaucoup de martyrs vivants. Mais pas à ce point là quand même ! Manuscrits détruits, églises brûléers…Pourquoi ? Pour quel projet politique ? »  s’est il interrogé en souhaitant que « ce christianisme ne quitte pas l’Orient » et en prévenant : « Si notre héritage est dissous, on aura perdu une église apostolique ! ». Mgr Maroun-Nasser Gemayel est devenu l’évêque du plus récent diocése de France  et du plus étendue puisqu’il  couvre tout l’hexagone avec des communautés dans plusieurs grandes villes de province, et un siége qui se trouve à Meudon à côté de Vanves, dans le territoire de GPSO qui sera inauguré dimanche prochain   

    UN CAR DE LYCEENS DE MICHELET BRULE

    Incroyable, mais il y avait comme un goût de brûlé, de cendre  dans l’air vendredi soir à Vanves, dû à un incendie en Seine Saint Denis d’un entrepôt de vêtements qui a étonné plus d’un vanvéen, alors que beaucoup partaient en vacances. Mais cela n’avait rien à voir avec ce bus de la société SAVAC qui a accidentellement pris feu mercredi soir rue du Pont Colbert à Versailles. « Vers 18 h 50, l’engin circulait sur la route départementale 53 en direction de Jouy-en-Josas quand le moteur s’est enflammé. A l’intérieur se trouvaient 26 élèves du lycée Michelet de Vanves (Hauts-de-Seine) qui se rendaient à l’école HEC située à Jouy. Les occupants du bus ont pu descendre sans encombre avant que l’incendie se propage et détruise entièrement le bus. Les sapeurs-pompiers présents sur place, ont maîtrisé le sinistre. La circulation a été coupée dans les deux sens afin de faciliter les opérations. Les lycéens quant à eux ont pu regagner leur destination dans un autre bus » racontait Le Parisien 

    CONSEIL DEPARTEMENTAL : Isabelle Debré a participé vendredi dernier à la seconde séance de mise en place de l’assemblée départementale des Hauts de Seine avec notamment la répartition des représentations dans différents organismes, comme titulaire (t) ou suppléante (S) alors de Jean Didier Berger  : Le syndicat mixte de l’Ile Saint Germain (S), le Syndicat Mixte des Côteaux des Hauts de Seine (T), la SA HLM Le Logement Français (T), l’association des départements cyclables (T), Le syndicat mixte du Bassin Versant de la Seine (S), Le syndicat mixte Ouvert « Autolib » (T), les maisons de retraite « Larmeroux » à Vanves (T), «Sainte Emilie » à Fontenay à Clamart (T), le hury de concours pour la restructuration du collége de la Paix à Clamart et de la construction d’un gymnase au collége d’Issy les Moulineaux (T), les conseils d’administration des colléges Michelet (T), et St Ex (T) à  Vanves, le syndicat mixte Berges de Seine, le conseil départemental des anciens combattants et victimes de guerre et la Mémoire de la nation (T). 

    BENEDICTINES : Une vingtaine d’altoséquanais ont visité le prieuré Saint Bathilde dans le cadre de « Hauts de Seine autrement » du CDT (comité Départemental du tourisme) 92 » guidé par Sœur Pascale et accueille par Sœur Marie Madeleine, la mére Prieure. Ils ont pu entrer en « clôture », ce qui est exceptionnel,  dans ce prieuré où vivent 20 sœurs bénédictines et 10 étudiantes. Il a été  construit par Don Bello pour 80 sœurs et accueille sur une partie de ses terrains, la maison d’accueil pour handicapés de l’association Simon de Cyréne.  Ils ont découvert ce monastère plein de couleur grâce au soleil mettant en valeur la variété des couleurs des briques (de Vaugirard) utilisées comme matériaux. Occasion d’apprendre de nouveaux petits détails comme cette volonté de la fondatrice de cette congrégation religieuse à ce que les sœurs aient le maximum de confort dans leur cellule, considéré non pas comme des cellules de prison, mais de vie car elle avait énormément souffert du manque d’hygiéne et de confort

    CURE DE VANVES : Après six ans passé à Vanves, Vincent Hauttecœur curé de Vanves a été nommé par l’Evêque ded Nanterre, Mgr Michel Aupetit, Supérieur de la Maison Madeleine Debrel, maison de fondation spirituelle dite « propédeutique, à compter du 1er Septembre 2010. Une messe de départ est préparée par l’Equipe d’Animation pastorale (EAP) dont la date a été fixée au dimanche 28 Juin 2015 à 10H30 à Saint Remy.

  • A L’OCASION SU SALON DE L’AGRICULTURE, RETOUR DANS LE PASSE AGRICOLE DE VANVES (Suite et Fin): LA VIGNE

    Le parc des expositions, à côté de Vanves,  s’est transformé pour une semaine, en une grande ferme en accueillant le salon de l’agriculture. Occasion de s’intéresser aux traces d’un passé agricole et viticole sur les terres vanvéennes qui ont accueillis des vignes

    Des lieux dits comme « Clos Montholon » indiquent bien qu’ils existaient en ces lieux des vignes clôturées  (Clos) par des murs. Attesté dans le Cahier de Doléances de 1789, puiqu’un observateur parlait de 250 arpents de vignes à la veille de la Révolution, « sur des terres peu fertiles, et pas d’un bon rapport ». Rabelais par l’intermédiaire de Garguanta célébre le vin de Vanves, un excellent rouge issu de cépage noble à petits grains noirs dit « morillon » dont le nom est encore porté par une rue de l’ancien village de Vaugirard (XVéme arrondissement). Un bon cépage de l’espèce de Pinot Noir dont sortent, entre autres, les grands Bourgognes. Malheureusement, il fut remplacé plus tard par des cépages « grossiers » à grand rendement et plus rudes, tel que le « Gouais » ou « l’infâme » gros Gamay – le petit Gamay étant celui du Beaujolais qui contribuèrent à l’avilissement, la désaffection et la disparition des vignobles d’Ile de France

    Le livre d’Hyppolite Chailly (épuisé) « Vanves du Moyen à nos jours », au Xéme siécle, indiquait que Vanves comptait plusieurs pressoirs, un certain Eudes de Val obtenant du roi Philippe Auguste, des droits de pressurages. Deux siécles plus tard, en 1427,  des processions étaient même organisé pour hâter la floraison de la vigne qu’un temps rigoureux retardait. Dans les années 1600, Jean Liebaut dans « Agricultures et Maison rustique » citait des farces où il était question des vins de Vanves : « Entre tous les vins dont nous usons à Paris,  les meilleurs quant aux rouges, sont ceux de Cousy, Seurénes, de Vanves, de Meudon ». 

    A cette époque, au XVIIéme siécle, des plans et des cartes prouvaient l’existence de vignes dans le territoire vanvéen : « Si la production du vin obéit aux besoins du culte, la viticulture semble, en outre, avoir dés le XIéme siécle occupé la première place dans les ressources locales nécessitant plusieurs pressoirs. Sans doute ne faut il pas chercher plus loin la justification des caves médiévales mentionnées ou visibles (au 4 et 21 rue de la République) dont le rapprochement avec le cellier des Benardins n’est pas seulement formel » indique t-on dans le livre du Vanves de la collection « Image du Patrimoine » qui indique : « En 1163, un acte émanant du pape Alexandre III confirme à l’abbaye Royale de Sainte Geneviéve la possession de la cure de Vanves et de tous ces biens : « Apud Vanvas ecclesiam terras et vineas et capitalia cum omni justitua quaer ad terras verras pertinent (A Vanves,l’église, les terres cuiltivées, les vignes et les troupeaux, avec tous les droits qui se rattachent à vos terrres ) ».

    Le développement de la capitale et sa banlieue, du train et malheureusement, du phyloxera auront raison de toutes ces vignes et de ces cépages malheureusement grossiers de Vanves comme de l’Ile de France. Certaines vignes ont perdurées comme à Suresnes et Montmartre avec quelques replantations à Clamart, à Issy les Moulineaux et ailleurs. Mais malheureusement (ou heureusement) avec le réchauffement climatique, la vigne pourrait de nouveau se développer en région parisienne, et peut être à Vanves

  • UN AUTRE PERE CURE DE VANVES VIENT DE DISPARAITRE : MGR FRANCIS DENIAU

    Mgr Deniau, figure pastorale du diocése de Nanterre qui fut évêque de Nevers et surtout curé de Vanves, est décédé dimanche dernier à Paris des suites d’un cancer. Les vanvéens avaient eu l’occasion de le revoir à l’occasion des obséques de Jean Bredin en Septembre puis du pére Robert Thirion, fin décembre. Ils l’avaient trouvé très fatigué. C’est encore un pére de cette communaté paroissiale de Vanves qui nous a quitté et a rejoint ces fréres vanvéens qu’il a accompagné jusqu’à leur dernière demeure

    C’était vraiment un pére altoséquanais puisqu’il était né le 3 Octobre  1936 à Neuilly. Il avait été formé au Séminaire Saint Sulpice d’Issy les Moulineaux, ses études ayantt été perturbées par la guerre d’Algérie. Ordonné prêtre le 29 Juin 1961, le Cardinal Feltin l’avait envoyé 2 ans à l’Angelicum de Rome pour approfondir des études juste au moment de la première session du concile Vatican II (qui dura plus de 3 ans). « Nous avons vécu avec de jeunes prêtres parmi les 250 évêques et cardinaux réunis, et surtout découvert à cette occasion, un autre visage de l’église… Nous avons pris à cette époque une sorte de bouffée d’oxygéne, et conscience que le monde de l’Eglise était plus vaste et différent que celui de notre hexagone » confiait à l’auteur de ce blog dans une interview à Vanves Infos (en 1985).

    Il a exercé pratiquement tout son ministère dans les Hauts de seine, comme aumônier des étudiants de Nanterre (1964-70) pendant les événements de 1968, qui fut « une expérience étonnante, très vivante, parfois difficile à vivre », puis responsable de la formation des jeunes prêtres pour le diocése de Nanterre (1971-78),  curé de Vanves (1978-1985), avec les péres Pierre Tapier et Louis Rubin ( et de Puteaux entre 1997-98) avant de rejoindre l’Evêché de Nanterre auprès de Mgr Favreau, comme vicaire général du diocése de 1985 à 1997. Il avait eu besoin à ce moment là de se trouver sur le terrain, dans une communauté paroissiale, dans une équipe qui était alors constituée de 8 prêtres à Vanves lorsqu’il est arrivé, de 4 lorsqu’il en est repartit : « Pour notre équipe sacerdotale, l’important a été de créer un lien entre tous ces gens, de leur apprendre à s’ouvrir mutuellement aux autres, et de s’aider à vivre plus profondément notre foi » expliquait il alors : « Nous avons travaillé plus particulièrement sur les relations avec les malades et les handicapés, l’aide apportée aux familles qui ont perdue l’un des leurs » indiquait il en ayant réussi à faire participer les paroissiens à la vie de l’Eglise de Vanves, et surtout de leur faire découvrir une autre église que celle de leurs souvenirs (d’enfants), comme le lui ont souvent dit certains d’entre eux.

    Il avait été nommé évêque de Nevers en 1998 par Jean Paul II et exerça ce ministére jusqu’en 2011 où il s’était retiré dans les Hauts de Seine. C’était un pasteur reconnu et expérimenté qui a toujours gardé un goût prononcé pour la recherche doctrinale, auteur de plusieurs livres de spiritualité. Durant ses diverses fonctions, il a été attentif aux prêtres, aux diacres et aux laics en charge écclésiale, aux religieuses qu’il a beaucoup aidé  Ses obséques ont été célébré hier après-midi dans la cathédrale de Nevers.